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Retour sur la soirée Club des entrepreneurs 6 février 2024  

Le Club des Entrepreneurs s’est déroulé le 6 février dans l’amphithéâtre Abbé Grégoire au CNAM, rue Saint Martin, Paris. La soirée a été coanimée par Sylvie Vidal présidente de lIMAA et Jean-Marie Esteve administrateur Ingénieurs DPE et organisée sous la tutelle de la FEAE. Nous avons assisté à une conférence introductive sur l’intégration du management moderne dans un environnement complexe suivie par trois pitchs sur des projets entrepreneuriaux et un récit de vie entrepreneuriale. Les auteurs ont autorisé la diffusion de leur support de présentation.

 

Après l’accueil et la présentation générale du déroulée de la soirée, nous avons proposé à Monsieur Cédric Fradin, enseignant-entrepreneur associé du Cabinet Adapt1solution, de conférer sur le management moderne.

1 – Cédric Fradin : Pourquoi et comment intégrer un management moderne dans un environnement toujours plus complexe, changeant et incertain

 

L’attention de l’auditoire a été immédiate. Cédric a rapidement planté le décor avec une illustration qui pose les modalités pour atteindre le sommet d’une montagne (le but). Le message clair : il faut ajuster le chemin tout en gardant le sens mais sous contrainte due à la complexité, à lafréquence des changements, au niveau d’incertitude élevé de l’environnement.

 

Pour y faire face, il faut de l’agilité organisationnelle, un éclairage des décisions et se mettre en quête d’opportunités stratégiques.

 

Pour illustrer l’intérêt d’un management moderne, Cédric a présenté des planches comparatives entre les apports du management moderne et les inconvénients du management traditionnel.

 

Ces démonstrations qui ne laissent pas indifférents les manageurs qui se demandent s’ils ont sauté le pas vers la modernité. Les propos ont fait mouche !

 

La conférence s’est poursuivie sur le management et le contrôle de gestion en dissociant avec insistance performance et résultat :

  • La performance se joue dans les réalisations et le niveau d’activité au cœur des processus opérationnels (CT)
  • Le résultat n’est qu’un constat froid à un instant T (L ou MT) qui est la résultante de la performance des processus.

Nous avons transposé avec humour ce management à une équipe de rugby. Le modèle colle parfaitement. Puis il y a eu ce moment d’égarement sportif ! Du bonheur…

 

Par la suite, un schéma explicatif a mis en évidence la chaîne causale avec le positionnement des indicateurs de pilotage et des indicateurs de constat.

 

Ce lien entre performance et résultat est bien mis en évidence et l’apport du digital est de nature à fluidifier le management et le rendre plus agile.

 

Somme toute, Cédric nous a transmis un message clair, structuré et opérationnel pour le grand saut vers un management moderne. Le temps restera une variable modératrice pour cette mutation. Paris ne s’est pas fait en un jour !

Cédric Fradin

cédricfradin@adapt1solution.com

Management moderne

 

  

2 - Guillaume Bouscarel : ECOLOstyre, la positive construction

Avec le PSE (polystyrène expensé)

 

Monsieur Guillaume Bouscarel, fondateur de la startup ECOLOstyre pose d’entrée le fondement de son idée :

  • Parce que l’énergie la plus écologique et la moins chère est celle que l’on ne consomme pas.

Partant de ce postulat, une réflexion et desobservations sur plusieurs années l’a conduit à décliner les neuf points suivants qui constituent la colonne vertébrale du projet :

  1. Réduire les coûts de la facture d’énergie et l’empreinte carbone des bâtiments.
  2. Baisser les consommations d’énergie.
  3. Réduire le coût de construction.
  4. Utiliser un matériau ECOLOGIQUE
  5. Utiliser un matériau 100 % recyclable
  6. Réduire considérablement le temps de construction
  7. Construire aux normes para-cycloniques et parasismiques 
  8. Construire pour tous les secteurs du bâtiment, individuel ou collectif, particuliers ou professionnels.
  9. Un matériau, une marque déposée et 3 brevets

Sur le plan opérationnel :

La souplesse du matériau ECOLOstyre permet de s’adapter à tout type de construction et utilise les plans fournis par ses clients ou prescripteurs (maçons, particuliers, promoteurs, architectes, etc…)

 

Après avoir fabriqué le PSE (polystyrène expansé) ECOLOstyre découpe les murs en fonction du plan et fournit un schéma de calepinage (montage) à ses clients

 

ECOLOstyre livre sur le chantier tous les blocs numérotés. Il suffit de suivre les plans de calepinage (montage) pour réaliser le bâtiment. Il n’y a pas de limite en hauteur pour ECOLOstyre, 80 étages sont réalisables.

 

La solution apporte : 

  • Une économie de 30 % sur le prix 
  • Une maison Ecologique & recyclable Eco thermique 100% recyclable.
  • Une rapidité : 4 heures pour 100 m2.

Evolution et perspectives du marché :

L’objectif est triple : Baisser les consommations d’énergie, réduire les coûts de la facture d’énergie et réduire l’empreinte carbone des bâtiments. Ces objectifs s’adaptent en permanence aux enjeux environnementaux actuels : une nouvelle réglementation énergétique et environnementale, ainsi qu’une nouvelle réglementation sur les consommations d’énergie dans les bâtiments tertiaires, devront permettre de tendre encore davantage vers une généralisation des bâtiments à énergie positive et bas carbone. Rappelons que le Plan climat fixe la neutralité carbone d’ici à 2050

 

Dans un premier temps, il est prévu trois usines en France pour éviter une logistique lourde pour la livraison des éléments de construction : une au siège à Béziers, une à Clermont-Ferrand et une à Orléans.

 

Le principe est facilement réplicable pour envisager un développement européen.

 

Dans l’annexe, vous trouverez les planches qui décrivent le processus de fabrication, de calepinage, de recyclage et de livraison.

 

Nous avons été surpris par les caractéristiques mécaniques, thermiques du matériau qui en outre réduit très sensiblement la pénibilité du travail des compagnons.

 

Guillaume Bouscarel

contact@ecolostyre.com

Ecolostyre

 

 

3 – Julien Tchernia : EKwateur changeons d’ère, changeons d’énergie, entreprendre dans les énergies renouvelables

 

Le paradigme est posé par Julien : Pour sauver le monde, il faut changer l’énergie par l’offre ou par la demande.

Le système productif n’est qu’une énorme machine à transformer des ressources naturelles (gratuites dans notre représentation économique conventionnelle, et donc qui ne peuvent manquer par définition), avec du travail (donc de l’énergie) qui est fourni pour une petite partie par nos muscles (qui utilisent des aliments), et pour l’essentiel (en fait pour 200 fois plus en moyenne mondiale, en 500 fois plus pour les français) par des machines, qui utilisent de l’énergie.

La « productivité du travail », c’est essentiellement combien d’énergie pour machines nous avons par bonhomme….

 

Julien nous a fait un cadeau en racontant son parcours de vie personnelle et de sa vie entrepreneuriale non sans émotion à l’évocation des moments difficiles mais qui ont sculpté l’entrepreneur qu’il est.

Il nous a présenté clairement à base d’un schéma l’organisation marché de l’électricité et les divers moyens de production.

 

Julien a développé les caractéristiques ci-après de ce marché :

  • Une difficulté de stockage, en particulier sur l’électricité. L’équilibre offre demande doit être assuré à tout instant pour éviter une coupure générale.
  • Une demande non-élastique. Beaucoup d’usages ne peuvent pas être supprimés, ni déplacés : le chauffage, la cuisson, etc…
  • Une fourniture indifférenciée entre concurrents. Même produit et même qualité pour tout le monde.
  • L’impossibilité de casser les prix.
  • Ex-monopole. Avec en plus un actionnaire unique : l'État
  • L’importance de la marque : C’est la conclusion que nous en avons tiré.

Puis il nous a exposé la genèse d’EKwateur

  • La rencontre entre les deux associés.
  • La décision de se lancer.
  • Des convictions ancrées : valeurs, digital, marque.
  • Les débuts avec les moyens du bord. Chambre de bonne, Thalys lounge, …
  • Difficultés de financement et de recrutement.
  • 2 succès majeurs : la DAE et UFC-Que Choisir.

EKwateur aujourd’hui :

  • Fournisseur d’énergies 100% renouvelable
  • Ouverture du service le 13 septembre 2016
  • Chiffre d’affaires 2023 : 600 M€
  • 240 k compteurs alimentés en France
  • Effectif : ~160 employés (hors service client)
  • 45 M€ levés depuis la création
  • Premier fournisseur Indépendent

Julien a poursuivi avec un mix de valeurs et de philosophie… de la vie.

Ma pire expérience d’entrepreneur : Ce dont je me rappelle pour continuer chaque jour

  • De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace. Danton
  • J'irai au bout de mes rêves. Tout au bout de mes rêves. Où la raison s’achève. Jean-Jacques Goldman
  • La persévérance : Rome ne s’est pas faite en un jour
  • Adieu dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux. Antoine de Saint Exupéry
  • Choisis la pilule bleue et tout s’arrête, après tu pourras faire de beaux rêves et penser ce que tu veux. Choisis la pilule rouge :  tu restes au Pays des Merveilles et on descend avec le lapin blanc au fond du gouffre. Morpheus.

La « pilule rouge » et la « pilule bleue » sont des concepts issus d'une scène du film Matrix (La Matrice). Ils font référence à un choix entre la volonté d'apprendre une vérité potentiellement dérangeante ou qui peut changer la vie, en prenant la pilule rouge, et celle de rester dans une ignorance satisfaisante, en prenant la pilule bleue.

Julien nous a conté son cheminement captivant et ses terrifiants pépins de la réalité à la Prévert.

Julien Tchernia

julien.tchernia@ekwateur.fr

Ekwateur

 

 

4 – Clément Belanger : Diseed, l’application pour partager et conserver les anecdotes.

 

Clément est hébergé au Pépite Hesam. Quelques mots sur le Pépite Hesam Entreprendre :

  • Une démarche d’amélioration continue  

Le Pépite HESAM Entreprendre est labellisé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Il satisfait aux 18 critères constitutifs du référentiel qualité national parmi lesquels le traitement équitable d’accessibilité, le soutien à chaque étudiant entrepreneur, la gestion rigoureuse des services proposés et le respect les intérêts des parties prenantes.

  • Pourquoi promouvoir l’esprit entrepreneurial ? 

Pour créer de la valeur et répondre aux enjeux d’aujourd’hui et de demain des territoires, des entreprises et de la société et inscrire l’ensemble de ses parties prenantes dans une démarche gagnant-gagnant.

  • Comment ?

En formant les talents de demain par la mise en pratique pour qu’ils acquièrent les connaissances et les compétences nécessaires à la prise en compte du changement :
Adaptabilité, autonomie, force de propositions, travail en équipe, mobilisation de ressources matériels et immatérielles, prise d’initiative, construction d’un plan d’actions, d’un argumentaire pour convaincre ses interlocuteurs, vision, créativité, esprit critique, etc.

 

Dans ce cadre, Clément bénéficie d’un mentorat et des enseignements pour l’acquisition de connaissances propres au startupers.

 

Diseed est un projet porté par deux amis qui ont fait les 400 coups ensemble : Clément Balanger 23 ans LP Informatique Création, Conception, Programmation et Simon Hervouët 23 ans Master Finance à la Sorbonne Création, Commercial, Business.

Le constat : Nous avons tous un nombre incalculable d’histoires que nous avons à raconter mais que nous oublions avec le temps. Conversation de famille Réseaux sociaux Bloc-notes Ephémère Impersonnel Incommode « J’aurais dû les noter » 

Diseed est une application pour conserver et partager ses anecdotes toute sa vie reposant sur 3 valeurs :

  • Confidentialité et Protection de la Vie Privée
  • Transparence et Écoute
  • Bienveillance et Respect

Diseed aujourd’hui : 

  • 1300 Inscrits ; 300 Anecdotes ; 5 040 euros levés par Crowdfunding
  • Quel Business : Un modèle B2B pour l’acquisition d’utilisateurs
  • Quel Développement retenu : Un modèle B2C Lever des fonds ; Agrandir l’équipe et Décentralisation.

L’Objectif à long terme est de conservation des anecdotes sans limite de temps.

Diseed sert principalement à raconter les histoires pour les conserver ; nous avons voulu rendre cela le plus simple possible. 

 

Clément a pu bénéficier d’un bon nombre de conseils des entrepreneurs seniors pour poursuivre le développement de Diseed

www.diseed.fr

belanger.clement@gmail.com

Diseed

 

La soirée s’est clôturée autour d’un cocktail offert par la FEAE CNAM. C’est l’occasion de réseauter, d’échanger les cartes de visite pour bonifier votre capital réticulaire et d’approfondir les concepts présentés dans la soirée.

Merci au CNAM et à tous pour vos présentations et votre présence qui ont rythmé une excellente soirée à forte valeur ajoutée.

 

 

A vos agendas ; prochaine réunion du Club des Entrepreneurs :  mercredi 3 avril 2024 au CNAM Paris.

Vos dévoués.

Jean-Marie Estève IDPE et Sylvie Vidal IIMAA

 

Club des entrepreneurs


 

 
 

Centenaire de l’Ingénieur du Cnam | Tous à Paris 2024 | Appel à Contribution  


100 ans Déjà – Roger Cazaud

 

Il y a 100 ans, Roger Cazaud était diplômé Ingénieur du Cnam. Il aurait pu dire : « bonjour, je suis Ingénieur du Cnam, 1924, spécialité Métallurgie, HTT, Cnam Paris ».

 

En cette année 2024, c’est l’opportunité de fêter le « Centenaire de l’Ingénieurs du Cnam ».

 

Selon les chiffres 2022 de la CTI, l’Ecole d’Ingénieurs du Cnam est ainsi la 3ème Ecole d’ingénieurs de France.

 

L’Unicnam a fait le choix de fêter cela avec les Ingénieurs diplômés du Cnam, en association l’ensemble des diplômés du Cnam : les Cnam Alumni. Ceux-ci sont représentés par les associations de diplômés adhérentes de la Fédération des associations d’élèves et anciens élèves du Cnam – Feae Cnam, qui porte Cnam Alumni.

 

Et bien sûr, de mettre au cœur de cet évènement notre Ecole d’Ingénieurs du Cnam, qui délivre plus de 1,100 diplômés d’Ingénieur par an.

 

En association avec le Conservatoire national des arts & métiers, l’Union des Ingénieurs du Cnam organise :

  • Un évènement national à Paris, baptisé « Tous à Paris 2024 »
  • Une dynamisation du rituel des Cérémonies de Remise de Diplômes dans les Centres Cnam des Régions.

Evènement national à Paris – Tous à Paris 2024 – 23 mars 2024 Cnam de Paris

 

Le début de la journée commencera par une session de discours dans laquelle Le Conservatoire national des arts & métiers aura sa place de Marque à côté de l’Ecole d’Ingénieurs du Cnam.

Des sessions de conférences-débats autour des sujets d’Ingénieurs décrits ci-dessous.

Cette journée se terminera par un Diner.

Cet évènement s’adresse en priorité aux adhérents des associations membres de la Fédération des associations d’élèves et anciens élèves du Cnam – Feae Cnam

 

Mathieu MOEBEL, (Ingénieur du Cnam, Mécanique Industrielle, 2003, HTT, Cnam Mulhouse), organisateur de cette journée, propose les sujets suivants, auxquels vous êtes aussi conviés à participer.

 

  1. Qui était Roger Cazaud, premier ingénieur du Cnam ? Sa carrière, son héritage.
  2. L’Abbé Grégoire, un visionnaire éclairé. Sa contribution au Cnam. 
  3. Le Cnam, patrimoine et héritage (à travers les âges). Cnam (et Cnam Musée)
  4. Relations transgénérationnelles entre ingénieurs. Les associations d’Alumni du Cnam, leur rôle et la place de l’Unicnam. 
  5. Ingénieure (Cnam) au féminin. Difficultés et réussites, ingénieures célèbres, etc. 
  6. Le Cnam et ses ingénieurs. Modes de formations et filières actuelles. Réservée à EiCnam
  7. Dix ingénieurs célèbres. Par exemple, L. Da Vinci, N. Tesla, G. Eiffel, Th. Pesquet, … (ou une histoire des sciences, ou des mathématiques, ou de la physique). Présentation d’absorption temporelle (en cas de retard d’horaire, Cette présentation pourra être supprimée le jour des conférences).
  8. L’ingénieur et la transition énergétique. La protection environnementale, la prévention du réchauffement climatique et la gestion des ressources naturelles - Alumni for the Planet, Unicnamfortheplanet 
  9. L’ingénieur d’aujourd'hui et de demain. Missions et moyens dans un monde en plein changement (les outils dont l’IA, les réseaux, etc.). Table ronde avec animateur, EiCnam, Ingénieur du Cnam, Le Cnam, etc. 

Appel à Contribution dans les Groupes de Travail

 

Vous avez envie de contribuer à l’organisation de la grande journée de conférences-débats intitulée « Tous à Paris 2024 » pour fêter dignement le centenaire de la remise du premier diplome d'ingénieur du Cnam et qui se tiendra le samedi 23 mars 2024 dans les locaux du Cnam de Paris ? 

 

Nous recherchons des candidats pour participer à des groupes de travail (GT) en vue de préparations des présentations qui se tiendrons tout au long de la journée. Chaque sujet étant traité par un GT. Vous pourrez vous impliquer en tant que :

  • Responsable du GT (et contributeur) associé à une présentation (organisation de réunions de travail, orientation, délégué auprès de l’organisation de l’évènement, etc.)
  • Contributeur à la recherche-et-définition du contenu d’une présentation interdisciplinaire
  • Présentateur de la présentation le jour de l’évènement (plusieurs membres du GT peuvent se relayer pour la présentation du sujet traité)

L’objectif est de préparer des présentations de 20 minutes, plus 5 minutes de questions du public. Les présentations seront portées par un support électronique type Powerpoint® (avec un modèle fond-écriture uniforme qui sera fournis par l’organisateur)  

 

Les présentations attendues seront concises mais dynamiques (présentées avec entrain et supportées par des images ou des puces), avec l’objectif de maintenir l’attention du public. Le nombre de pages sera limité à 25. 

 

Les informations fournies devront être justes et les propos toujours apolitiques et non-discriminatoires. Les présentations seront préférablement évaluées par un comité de lecture et remises à l’organisateur au plus tard le 15 mars 2024.

Pour prendre une part active aux Groupes de Travail des sessions ci-dessus, le formulaire d’inscription derrière le bouton.

https://pythagora.kosmopolead.com/community/union-des-ingenieurs-du-cnam/custom_forms/92

 

Lien vers l'inscription

 

unicnam participation

 

unicnam inscription


 

 

L’ISO 26000 au service de la transition énergétique et du développement durable  

NF ISO 26000 : lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale.

 

Introduction par Hélène Tauzin.

Comme toutes les normes depuis le début du 20e siècle, la Norme Française (NF) est homologuée par des parties prenantes internes et externes. L’ISO 26000 n’a pas de langue officielle : c’est une Métanorme (norme chapeau). Elle fournit des lignes directrices vers les organisations, d’après les techniques Thésaurus /. Enfin, elle comporte 7 principes, 2 principes d’action et 7 questions centrales.

 

Cet article illustre en 5 questions - réponses le large champ d’application de cette norme.

 

Q1. Dans quelle mesure la question du genre et de l’inclusion, notamment l’égalité homme/femme, contribue-t-elle au développement durable, à la transition énergétique et à une société plus juste ? Par Valérie Toukam.

La complexité du sujet de l’inclusion nous amène à ne pas se limiter à la stigmatisation liée au genre car elle fait surtout référence aux formes d'exclusion. Ainsi, au-delà de la simple vision égalité homme/femme, il faut y lier d’autres problématiques telles que l’égalité des chances (handicap, représentation significative des femmes à des postes d’encadrement…), la lutte contre les discriminations de toutes sortes, l’accès à l’éducation qui est un droit humain fondamental. En cela, la norme ISO 26000 crée une base de réflexion mondiale qui ouvre un champ des possibles pour une évolution des visions sur les questions d’exclusion et les changements qui s’imposent dans notre société. Elle accompagne la déconstruction des stéréotypes et crée un cadre de conscience forte pour la prise en compte des droits des plus fragiles, notamment en faisant de la transition énergétique un levier d’inclusion sociale pour résoudre des problématiques liées à l’accès à l’énergie et ainsi favoriser l’équité dans l’éducation et réduire les inégalités.

 

Q2 : Qu’en est-il de la gouvernance au sein des organismes ? Par Christine Chappe.

Afin d’atteindre les objectifs que l’organisation s’est fixés, la gouvernance de l’organisation se concentre sur le processus en amont qui concerne la prise des décisions et leur application. Ce système s’appuie à la fois sur des outils de management concrets et objectifs mais également sur des notions concernant l’affect (valeurs, culture d’entreprise, personnalité du dirigeant). Il revient donc à la direction de s’engager dans la mise en place de la norme ISO 26000 dont le contenu sera nécessairement influencé et choisi selon l’affect de la direction. Une personne compétente est désignée pour assurer la prise en compte des différentes questions centrales dans le processus. Elle doit tenir à jour la documentation, mesurer et contrôler en ayant à l’esprit l’amélioration continue et effectuer des revues périodiques. La mise en place de la transition énergétique sera aisée puisqu’il existe une volonté de la direction dans ce sens. La prospective est à développer au sein des organismes.

 

Q3. Une démarche RSE doit-elle tenir compte de la réalité des territoires ? L’exemple des Départements d’Outre-Mer. Par Stéphanie Aurélien.

La transition énergétique amène de nombreux sujets (décarbonation, mobilité douce…) qui ne peuvent s’appliquer en l’état aux territoires ultramarins dont la réalité est toute autre que celle de la France hexagonale. Nos régions d’Outre-Mer font face à des retards structurels importants et des contraintes géographiques particulières. Difficile alors de parler « transition énergétique » quand certains habitants de communes isolées n’ont pas accès à l’eau potable ! Bien qu’engagés dans une dynamique émergeante de développement durable, la politique RSE à déployer dans les DOM doit tenir compte de l’environnement socio-économique et culturel de ces populations. C’est d’ailleurs ce que préconise la norme ISO 26000 dans son volet ancrage territorial et développement local. Nos territoires sont certes dotés d’atouts en termes de biodiversité, d’économie verte et d’énergies renouvelables mais la démarche RSE ne peut s’entendre que si elle s’intègre à un développement durable des populations et du territoire.

 

Q4. Comment réussir la transition énergétique tout en prenant en compte les normes internationales de comportement dans un contexte multiculturel ? Par Marie Christine Sene.

L’extraction de minerais et de métaux qui serviront à la fabrication de batteries pour les véhicules électriques et pour les unités de stockage d’énergies renouvelables risque d’exacerber la crise des droits humains (expulsion des autochtones, travail des enfants, pollution, mauvaises conditions de travail, etc.). Pour une meilleure prise en compte de ces normes telles que définies dans l’ISO 26000, toutes les parties prenantes, notamment les entreprises multinationales, doivent remettre au cœur de leurs priorités le respect des droits humains et sociaux en intégrant les procédures de Due diligence et le recyclage des composants. Les gouvernements doivent mettre en place le cadre légal et réglementaire (conditions de travail, protection de l’environnement et des populations autochtones, fin de vie des batteries pour limiter l’extraction de matières premières, dispositifs d’alertes à l’atteinte des droits humains dédiés aux populations).

 

Q.5 En quoi les transitions alimentaire et énergétique sont-elles liées ? Comment l’ISO 26000 peut-elle aider à répondre aux enjeux RSE ? Par Anne-Marie Berthier.

La transition alimentaire (modification en profondeur de la manière de produire et de consommer) présente analogies et recoupements avec les transitions énergétique et démographique. Elle répond aux enjeux d’accès à une alimentation saine, nutritive et suffisante. Et aussi de lutte contre l’obésité, le gaspillage alimentaire, l’épuisement des ressources naturelles et de la biodiversité, la forte utilisation d’énergie et le réchauffement climatique (environ 20 % GES liés à l’activité agricole et 4 % aux IAA), la pollution, l’épuisement des sols, les difficultés des agriculteurs à vivre de leurs revenus… C’est l’affaire et la responsabilité de tous : professionnels et consommateurs. Par ex., utilisation d’énergie propre, production de biocarburants ; consommation de produits locaux... Au-delà du cadre réglementaire de plus en plus renforcé (notamment Lois EGAlim et AGEC), la norme ISO 26000, et sa déclinaison pour la chaîne alimentaire, l’ISO 26030, permet d’aller plus loin dans cette transition et la prise en compte des aspects économique, environnemental et social / sociétal. 

 

Conclusion par Hélène Tauzin.

Depuis sa première version, cette norme a, de fait, évolué, de par ses annexes, son index et ses nombreuses pages ; de nombreux pays s’en servent comme référence. Son groupe de suivi œuvre à sa pérennité.

 

https://www.iso.org/fr/standard/42546.html

https://www.afnor.org/wp-content/uploads/2016/08/ISO26000-en-10-questions.pdf

 

L'équipe des rédactrices

 

PastedGraphic-1

Hélène TAUZIN, Consultante RSE ISO 26000 et ISO 14001.

Après une carrière de Pilote, j’ai intégré le Cnam pour y passer un MBA en management de projets, puis une unité d’enseignement en développement durable. Je suis également administratrice représentant les diplômés, membre de l’IIMAA et du Club RSE. 

 

Valérie TOUKAM, Chef de mission Audit et Inspection. PastedGraphic-2 - copie

Après une Maîtrise de LEA à la Sorbonne Nouvelle, j’ai acquis une première expérience professionnelle dans le privé (Assurance, Voyagiste, Export). Ensuite, j’ai obtenu un Master en Audit et Contrôle de gestion à l’ISG de Paris et j’ai intégré la Direction de l'Audit de la CCIP. Aujourd’hui, suite à l’obtention de mon Master en Management des risques QSE & RSE –Promotion 2019-2021 au Cnam, je suis en mobilité pour occuper le poste de Responsable du Service Contrôle Interne Groupe avec pour mission, la gestion des risques opérationnels dans toute la chaîne de valeur de l’entreprise. Je suis membre du CA de l’IIMAA et du Club RSE.

 

PastedGraphic-3 - copieChristine CHAPPE, Comptable-Taxatrice, Responsable qualité dans un office notarial.

J’ai fait l’Ecole du notariat pour devenir clerc de notaire puis je me suis reconvertie en 1997 avec une Licence Economie-Gestion mention Gestion de l’entreprise au Cnam.  Mon intérêt pour le monde de l’entreprise m’a conduite à suivre divers cursus au Cnam : Comptabilité, Gestion, Management opérationnel, Contrôle de gestion, Management de la qualité normes ISO 9000 et Prospective et management stratégique. Membre active de l’Ae2Cnam.

 

PastedGraphic-4Stéphanie AURELIEN, Responsable RSE. 

Guyanaise engagée, j’occupe mes fonctions auprès d’un bailleur social implanté en Guyane. Diplômée d’une Licence en Bâtiment à l’Université de Lyon, je suis actuellement auditrice au Cnam de Paris et finalise un Master Spécialisé en Conseil et Ingénierie Organisationnelle (Master CIO - promotion 2022-2023). Ma thèse professionnelle, que je soutiendrai fin 2023, porte sur l’approche de la RSE dans les territoires d’Outre-Mer. Forte de mon expertise, je porte mes valeurs et ma contribution au sein de l’Association Humanity First Guyane, de l’IIMAA et du Club RSE.

 

PastedGraphic-5Marie Christine SENE, Chargée de la RSE.

Titulaire d’une Maîtrise en Lettres à l’Université de Dakar, j’ai travaillé quelques années dans le conseil en orientation avant de me reconvertir dans le développement durable. J’ai suivi un Master en Management environnemental. Ensuite j’ai occupé le poste de Chargée de projet Production Propre dans le Projet sous régional « Low carbon » de l’ONUDI au Bureau de Mise à Niveau des entreprises du Sénégal. Arrivée en France, j’ai intégré le Master Management des risques QSE & RSE au Cnam de Paris en 2018. J’ai travaillé chez Cojean en tant que Chargée de mission RSE, puis chez Verdicité / Syctom éco-animatrice tri et prévention des déchets. Aujourd’hui, je suis Chargée de RSE pour le Groupe Setec. Je suis membre de l’IIMAA et du Club RSE.  

 

PastedGraphic-6Anne-Marie BERTHIER, Consultante en RSE et Alimentation durable.

Je suis de formation scientifique (BTS Diététique, Paris, et DEA nutrition, Université Paris 7), économique (MBA Manager d’entreprise, Cnam, 2015-2017) et RSE (Cnam et Agence Lucie). J’ai débuté mon activité professionnelle à l’ISTNA, Cnam, et j’ai ensuite évolué principalement dans le secteur agroalimentaire (interprofession, entreprises internationales, syndicat professionnel) et l’ESS. Je suis membre de l’IIMAA et du Club RSE.

 


 

 

 

 

 
Dernière modification : 28/01/2018