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L’IA et l’entrepreneuriat  

 

Retour sur la soirée Club des entrepreneurs 3 avril 2025

 

L’IA et l’entrepreneuriat

 

Le Club des Entrepreneurs s’est déroulé le 3 avril dans l’amphithéâtre Jean Prouvé au CNAM rue Saint Martin, Paris. La soirée a été coanimée par Sylvie Vidal administratrice IIMAA et Jean-Marie Esteve administrateur SIDPE Ingénieur DPE.

Nous avons assisté aux présentations suivantes : 

  • Hortense de Labaume : Pépite HESAM Entreprendre
  • Olivier Montin, Président d’InsurAngels : Créer / Entrainer / Foncer / Gérer dans le désordre ou dans l'ordre.
  • Bouchera Lemzili-Ouvrard : Un projet de médiation juridique pour résoudre les conflits de demain et maîtriser l’effet papillon.
  • Sarah Coné-Bovis : Démocratiser la santé mentale grâce à l’IA.
  • Killian LESUEUR : excusé, il présentera lors de la prochaine session sa conception d’un outil tout-en-un pour la gestion quotidienne et stratégique des artisans/TPE du BTP. Le but étant de réduire à 45 minutes par jour les tâches administratives grâce à l’IA.

 

1 - Hortense de Labaume  a présenté Pépite HESAM Entreprendre

 

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Il s’agit d’un dispositif créé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche en 2014. Il est porté par le Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) et est composé d’un réseau national de 33 Pépites et régional de 8 Pépites auxquels participe activement le Pépite HESAM.

 

Les objectifs sont de développer l’esprit entrepreneurial des étudiants pour leur permettre d’acquérir de nouvelles compétences et les soutenir dans la réalisation de leur projet en leur proposant un programme et un suivi adapté à leurs besoins avec le statut étudiant entrepreneur.

 

Tous les étudiants ou jeunes diplômés voulant explorer cette piste de perspectives professionnelles ayant une idée ou un projet de création ou de reprise d’activité sont concernés

 

Le Pépite HESAM en chiffres sur la période 2014-2024 :

- 826 statuts étudiants entrepreneurs accordés ; 

- 349 étudiants inscrits au Diplôme Etudiant Entrepreneur, 

- 315 structures ont été créées par les étudiants-entrepreneurs du Pépite.

- Et 51,8%des étudiants entrepreneurs ont créé leur activité

 

La présentation complète d’Hortense permettra aux étudiants de découvrir tout l’intérêt de Pépite HESAM. Vous avez également une page Facebook Le Pépite HESAM, une page Instagram et Linkedin (Pépite (@pepite_hesam_entreprendre)

 

 

 

2 - Olivier Montin, Président d’InsurAngels a décliné une démarche sur Créer / Entrainer / Foncer / Gérer dans le désordre ou dans l'ordre

 

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Ce serait présomptueux de faire une synthèse de la présentation d’Olivier. Il a commencé par un récit de vie qui permet aux jeunes startuppers d’imaginer les possibles. Je vous livre les mots choisis pour illustrer son riche parcours :

- 1 Mercenaire Aventurier,

- 2 Chasseur d’Acariens,

- 3 Agent Matrimonial,

- 4 Nounou éducatrice pour terminer Super Nounou.

 

Ne vous méprenez pas, chaque étape représente des expertises distinctives que vous trouverez détaillées dans sa présentation complète sur le site.

 

Ceci l’a conduit sur les activités actuelles :

- ACOVIA : mise en place d’un LAB - séminaires de DG à la sensibilisation à l’IA et conseiller de la BPI sur l’IA Générative.

- InsurAngels : 170 startups étudiées ces deux dernières années. L’IA présente dans 80% des dossiers avec plus ou moins de succès avec parfois un effet mode et une tentative de trop grossir la valorisation des startups.

 

Ce que Olivier a tiré de son parcours de globetrotteur :

- Vision et créativité sont essentielles pour prendre un marché en devenir.

- L’IA est devenue un appui incontournable mais pour développer efficacement une entreprise, toutes les qualités entrepreneuriales sont essentielles.

- Créer, Oser, Entrainer, Gérer … et Surprendre

 

 

3 – Bouchera Lemzili-Ouvrard a présenté un projet de médiation juridique pour résoudre les conflits de demain et maîtriser l’effet papillon

 

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Bouchera par son expérience de la médiation et l’apport de l’IA souhaite apporter des réponses aux risques d’erreurs soit humaines soit des supports numériques.

L’IA peut faciliter une analyse des erreurs ou des errements pour éviter les conséquences en chaine qui conduiraient à la sanction.

 

L’enjeu est de garantir un Système d’Intelligence Artificielle (SIA) efficace ! Pour cela, il est impératif d’avoir une maîtrise de l’IA, associée à des mécanismes de transparence et de contrôle qui visent à sécuriser le processus de prise de décision. Ce qui évitera un dérapage en série facilité par la rapidité du numérique. Et d’une simple erreur s’ensuit des conséquences considérables par effet papillon !

 

Dès lors, Bouchera encourage une adoption progressive de l’IA métier par métier, en renforçant la confiance des acteurs économiques tout en sécurisant leur usage. 

 

En parallèle, Bouchera souligne les raisons qui nous invitent à recourir à la médiation plutôt que la saisine directe des Tribunaux. La principale raison étant l’engorgement de ces derniers conduisant à d’importants délais amplifiés par un développement des contentieux techniques à venir. 

 

Le champ est donc propice pour proposer une médiation sur mesure avec une information juridique et une résolution suivie du litige !

 

 

 

Sa solution cible les PME éditrices et clientes de logiciels et services web, pour apporter des réponses à celles qui sont confrontées à des conflits liés à l’utilisation d’un SIA et aux données.

 

Son modèle de médiation hybride propose une alternative efficace en offrant une résolution plus rapide, transparente et accessible, adaptée au rythme des entreprises. Son ambition est de les accompagner vers une maîtrise des risques et des conflits numériques en trois mois, en agissant en amont. 

 

La présentation de Bouchera avec son QR code interactif, permet une immersion dans son approche innovante de la médiation juridique.  

 

Envie d’en savoir plus ? Voici son mail pour prendre contact sans attendre ! 

 

 

4 - Sarah Coné-Bovis nous a présenté ThérapieIA un dispositif pour démocratiser la santé mentale grâce à l’IA


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Voilà une présentation qui décoiffe et questionne : un 

français sur cinq souffre de troubles psychologiques. On se pose la question si on est concerné !

Les consultations sont de l’ordre de 60 euros mais avec trois mois d’attente.

Face à ces deux contraintes de temps et de finances se présente une opportunité. Et c’est ce que nous propose Sarah pour répondre à cette détresse palpable, insidieuse accentuée par la fracture dans l’accès aux soins ; ThérapieIA est la réponse à cette contrainte.

 

 

 

Une présentation argumentée de la concurrence lui permet de situer son champ d’intervention et les cibles sont :

- Les jeunes actifs de 18 à 35 ans, sensibilisés et connectés.

- Les services RH et RSE des entreprises pour le bien-être des salaries.

- Les mutuelles santé pour le bien-être des adhérents.

- Les praticiens ; psychologues, psychiatres pour l’acquisition de patients.

 

Le modèle économique est fondé sur des abonnements. La finalité est que les utilisateurs aient un thérapeute dans leur

poche via une application sur leur téléphone.

 

Sur la présentation complète, Sarah décline les différentes approches de l’application sur le smartphone. 

Nous percevons l’impact de l’IA qui permet développer ce cas d’usage. ThérapieIA met l’IA au service de la Santé Mentale pour un accès simplifié aux soins.

 

La soirée s’est clôturée autour d’un cocktail offert par la FEAE CNAM. Les échanges ont été denses au regard des présentations qui s’inscrivent sur l’IA.

Le capital réticulaire de chaque participant s’est bonifié avec les contacts permis par cette soirée.

Merci à tous pour la richesse de vos présentations.

 

Nous vous informerons des prochaines dates du Club des Entrepreneurs.

 

Vos dévoués :  Jean-Marie Estève IDPE et Sylvie Vidal IIMAA.

 


 

 
 

Retour sur la soirée Club des entrepreneurs du 12 novembre  

 

Désir d’entreprendre dans le secteur de l’immobilier

 

 

Le Club des Entrepreneurs s’est déroulé le 6 février dans l’amphithéâtre Fourastié au CNAM rue Saint Martin, Paris. La soirée a été coanimée par Fabrice Moussu ICH-CNAM, Sylvie Vidal présidente de lIMAA et Jean-Marie Esteve administrateur SIDPE Ingénieur DPE.

 

Nous avons assisté à une présentation de Jean-Marie Estève chercheur associé à MRM (Montpellier Recherche in Management) sur l’intégration des concepts entrepreneuriaux dans un environnement de startup suivi par la présentation de l’ICH par Fabrice Moussu et deux pitchs sur des projets entrepreneuriaux, Vincent Furer Président de VALERTY et Hugues Blondet Président fondateur de 123SYNDIC

 

Fabrice Moussu a présenté le déroulé de la soirée après avoir remercié les auditeurs présents et les pitcheurs.

 

 

jean-marie esteve1 - Jean-Marie Estève : Comment valoriser la recherche en entrepreneuriat dans le management des TPE/PME. Illustration avec une observation participante sur 10 ans:

esteve.jean-marie@orange.fr

 

La petite et moyenne entreprise, au sens strict, c’est-à-dire indépendante et dirigée par son propriétaire, se caractérise dans ses agissements par l’immédiateté de ses décisions, qui se confond parfois avec le courtermisme

 

L’intuition et l’empirisme de son dirigeant qui, dans la plupart des cas, est un touche-à-tout, voire un « fait tout » en constitue une seconde caractéristique. 

 

Les objectifs poursuivis ont été de juger de la « pertinence » des nouveaux concepts introduits au fur et à mesure dans le management de l’entreprise au cours de cette période : au moment de sa création, au cours de son développement et pendant sa transmission à un repreneur salarié (intrapreneur).

 

Il s’agit d’un accompagnement entrepreneurial original et multiforme qui a été mobilisé pendant dix années dans l’entreprise « M », Il est composé d’actions et de réflexions autour d’outils, de concepts et de « va-et-vient » entre terrain et laboratoire. C’est une démarche abductive.

 

Cette expérience a permis d’enrichir la pratique et la sensibilisation du personnel d’un noyau dur et l’a rendu incontestablement plus ouvert aux dimensions humaines du management du personnel.

 

Les indicateurs ont mis en relief l’intérêt pratique de l’introduction et l’appropriation de concepts adaptés à la PME. Cela constitue in fine une expertise opérationnelle. Plus précisément cette expertise apporte un avantage concurrentiel en termes managériaux et humains à l’entreprise au regard des concurrents ordinaires à dominante technicienne.

 

Définition sommaire de 4 concepts sur les 9 mobilisés pour l’expérience :

 

  • Gestion des ressources intrapreneuriales : formations et délégations accordées aux intrapreneurs capables de reprendre l’entreprise ou de s’y associer de près. (Thèse de Jean-Marie Estève ; Mix Social Henri Mahé de Boislandelle)
  • Noyau dur : ensemble des salariés fortement impliqués dans l’entreprise et possédant une relation privilégiée avec le dirigeant. (Thèse de Lynda Saoudi, « Dictionnaire de gestion » et « GRH en PME » par Henri Mahé de Boislandelle)
  • Mentorat : rôle de conseil et de formateur assuré par l’ancien dirigeant dans le but d’aider les repreneurs à contourner des difficultés inattendues, exceptionnelles ou nouvelles. Accompagnement entrepreneurial (Thèse de Dorian Boumejaoud)
  • Capital réticulaire : il est composé de l’ensemble des relations personnelles (amicales ou professionnelles) qu’un salarié du ND ou dirigeant peut entretenir (dans et hors de l’entreprise) et qui sont susceptibles d’être mobilisées pour obtenir un avantage, une information ou un conseil susceptible d’aider à la résolution d’un problème de gestion de l’entreprise (achat, fourniture, sous-traitance, clientèle…). Capital immatériel au sens de Bourdieu. (Travaux de J.M. Estève et H. Mahé de Boislandelle)

 

La maîtrise des concepts s’inscrit dans un temps long, ce qui a été permis grâce la durée de l’expérience et un rapport de confiance. Quand les résultats ont été au rendez-vous, il y a eu un retour réflexif des membres du Noyau Dur sur les causes du succès de « M ». Il a été largement admis que les concepts ont participé à structurer l’entreprise et à la doter d’un capital immatériel pour entreprendre.

Il en ressort après dix années d’expérience une prévalence des deux concepts : le Noyau Dur et la GRI (Gestion des Ressources Intrapreneuriales).

 

Nous laissons la conclusion à Jean Bodin XVIème siècle :

 

Il n’est de richesse que d’hommes.

 

 

2 - Fabrice Moussu ICH-CNAM : Grandes tendances dans les métiers de l’IMMOBILIER

Fabrice.moussu.ich@gmail.com

 

Après les remerciements aux auditeurs et aux deux pitcheurs, Fabrice a présenté l’évolution de la filière de l’Immobilier en insistant sur son poids économique tant en ressources humaines qu’en possibilités de développement.

 

 

Chiffres clés dans l’immobilier :fabrice moussu

  • 230.800 entreprises consacrées aux activités immobilières.
  • 38.000 créations en 2023.
  • Tendances baissières en 2023 => -12%.

Fabrice a présenté les formations qui mènent aux métiers de l’immobilier. Les deux cas d’usage présentés lors de notre soirée, VALERTY et 123SYNDIC démontrent la pertinence des formations dispensées à l’ICH.

 

L’ICH, institut de droit et d'économie appliqués à l’immobilier, est une entité pédagogique du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), "grand établissement" de l’enseignement supérieur français, fondé en 1794 par l’abbé Grégoire pour vocation les sciences appliquées.

 

Créé en 1960 par le professeur de droit Georges Liet-Veaux, à la demande des professions immobilières, l'ICH propose des formations immobilières de haut niveau à un public composé d'adultes en formation continue qui se forment "à la carte", selon leurs besoins et à leur rythme, avec ou sans visée d'obtention d'un diplôme, de jeunes en formation initiale qui préparent un diplôme dans le cadre d'un contrat d'alternance. Les formations immobilières de l'ICH sont dispensées dans 11 régions métropolitaines et d'outre-mer.

 

Fabrice a répondu aux questionnements sur les contenus des formations ICH et les conditions d’inscription, échanges qui se sont poursuivis lors du cocktail.

Pour plus d’informations : ich.cnam.fr

 

 

3 - Vincent Furer : Président fondateur de la société VALERTY

contact@valerty.com

 

Vincent Furer a développé sous forme de récit de vie entrepreneuriale les différentes phases de développement de son entreprise. La réussite n’a pas été un long fleuve tranquille mais reste une source indéniable d’enrichissement humain.

 

LA SURÉLÉVATION D’IMMEUBLE CIBLE DE VALERTYVALERTY

La surélévation dans le domaine de l’immobilier consiste à rajouter un ou plusieurs niveaux de manière partielle ou totale sur un immeuble existant.

 

Cette solution permet de créer de la surface habitable supplémentaire et donc de nouveaux logements, particulièrement dans les villes où le foncier se fait rare.

 

De manière générale on peut distinguer deux types d’opérations de surélévation d’immeuble :

  • Surélévation d’immeuble d’un propriétaire unique.
  • Surélévation d’immeuble d’une copropriété.

De nombreux immeubles sont disposés à recevoir ce type d’opérations immobilières mais chaque cas sera unique et nécessitera donc une étude personnalisée.

 

POUR QUI ?

Ce service s’adresse à toutes les copropriétés ou propriétaires d’immeubles désirant vendre leur droit à construire de surélévation.

 

L’une des caractéristiques des immeubles pouvant prétendre à une surélévation est une hauteur plus basse que celle des immeubles mitoyens. Les règles actuelles d’urbanismes favorisent le développement des opérations de surélévation, mais les caractéristiques des bâtiments (structures, fondations) sont impérativement à prendre en compte pour conforter leurs faisabilités.

 

POURQUOI DEVELOPPER LES OPÉRATIONS DE SURELEVATION ?

 

La cession des droits de surélévation pour la réalisation de ces opérations immobilières est une solution simple et efficace pour financer les travaux d’une copropriété et obtenir rapidement un gain financier pour les propriétaires.

En plus de travaux de mise aux normes et d’une valorisation architecturale de l’immeuble, la création de ces nouveaux logements entrainera une nouvelle répartition des charges de copropriété.

 

Le développement de ces projets immobiliers de surélévation lutte aussi contre l’étalement urbain en permettant la création de ces nouveaux logements dans les zones urbaines denses.

 

Présentation de l’état des lieux après un rappel de la genèse de VALERTY

  • Sa naissance
  • Son business model
  • Les grandes étapes
  • Les chiffres 
  • Le marché actuel

      

Être entrepreneur dans l’immobilier : Qualités et compétences, état d’esprit et vision, attitudes ont été déclinées pour un entrepreneuriat efficient.

 

Son modèle de surélévation des immeubles pour créer des espaces de vie sur du bâti existant a provoqué bon nombre de questions dans l’auditoire après la présentation de plusieurs réalisations qui lui confèrent une expertise distinctive.

Les avantages de la surélévation et les étapes du projet sont consultables sur le site web : valerty.com 

 

 

123SYNDIC4 - Hugues Blondet : Président fondateur de 123SYNDIC

hugues.blondet@123syndic.com

 

Présentation par Hugues Blondet du déroulé entrepreneurial : d’un constat … à une entreprise ! Genèse du projet.

 

123syndic est née d’un constat de son fondateur, Président de 3 Conseils Syndicaux : 

Le Syndic est l’interlocuteur au quotidien des Conseils Syndicaux et copropriétaires qui sont des bénévoles mais en conséquence ….

  • Les copropriétés manquaient cruellement d’accompagnement sur des sujets clés (mise en concurrence obligatoire du syndic, réduction des charges récurrentes...).
  • Les bénévoles ne sont pas des spécialistes de tous les sujets de la copropriété.
  • En accompagnant plusieurs copropriétés, on combine expérience et force de négociation auprès des prestataires.

 

Suite à ce constat, la société de Conseil aux copropriétés a été créé en 2019 sur la base de 3 offres :

  • Mise en concurrence du Syndic (Courtier en Syndic).
  • Réduction des charges récurrentes - rémunération aux économies mises en place et sans frais fixes.
  • Conseils variés et accompagnement sur des sujets spécifiques (prises électriques en parking, antennes.

Le marché est large et nos clients sont variés :

 

Des copropriétaires et des Conseil Syndicaux qui souhaitent faire bouger leurs copropriétés.

Des institutionnels (foncières, familly office, corporate …) qui cherchent un Syndic ou surtout la réduction des charges récurrentes (assurances, gaz, électricités, ménages…).

Des Syndics qui cherchent à se développer sur certaines zones et/ ou réduire les charges de leurs copropriétés clientes (accompagnement sur les appels d’offre de contrats récurrents Gaz, assurances, ménage, jardinage …).

Des promoteurs que l’on accompagne pour la 1ère AG avec présentation de plusieurs syndics, création d’un budget, appel d’offre en amont sur plusieurs prestations récurrentes (assurances, gaz...).

 

Quel retour d’expérience : créer et entreprendre dans le secteur de l’immobilier

 

1/ Tester l’offre auprès de client qui PAYE et la développer avec eux de manière itérative et agile.

2/ Parler de son innovation et la diffuser sans avoir peur d’être copié. Être différenciant (qualité de service, offre, réactivité…).

3/ Récurrences des revenus … c’est le graal mais des revenus ponctuels c’est déjà super.

 

Les offres d’accompagnement d’123syndic et les solutions qu’123syndic apporte aux copropriétaires sont consultables sur le site : www.123Syndic.com

 

 

La soirée s’est clôturée autour d’un cocktail offert par la FEAE CNAM. C’est l’occasion idéale pour réseauter, d’échanger les coordonnées pour bonifier le capital réticulaire de chacun et d’approfondir les différents concepts présentés dans cette soirée.

 

Merci à tous pour vos présentations et votre présence qui ont rythmé une nouvelle soirée à forte valeur ajoutée.

 

A vos agendas ; prochaine réunion du Club des Entrepreneurs :  mardi 11 février 2024 au CNAM Paris.

 

Vos dévoués :  Jean-Marie Estève IDPE et Sylvie Vidal IIMAA.

 


 

 

Retour sur la soirée Club des entrepreneurs 3 avril 2024  

 

Le désir d’entreprendre

 

Le Club des Entrepreneurs s’est déroulé le 3 avril dans l’amphithéâtre Jean-Baptiste Say au CNAM, rue Saint Martin, Paris. La soirée a été coanimée par Sylvie Vidal présidente de lIMAA et Jean-Marie Esteve administrateur IDPE et organisée sous la tutelle de la FEAE. Nous avons assisté à une conférence introductive sur le Management par Laurent Cappelletti, puis la présentation par Aurélien Ferry sur « la conquête du nouveau monde » et deux pitchs sur des projets entrepreneuriaux : TENYO présenté par Françoise Bellesort Cairo et AGOGO présenté par Laurent et Max.

 

Après l’accueil et la présentation générale du déroulée de la soirée, nous avons proposé au Professeur Laurent Cappelletti de nous faire part de ses recherches sur le management et les apports essentiels pour nos entrepreneurs.

 

 

 

1 – Laurent CAPPELLETTI :  Professeur du Conservatoire National des Arts et Métiers Titulaire de la chaire de comptabilité et contrôle de gestion Directeur de programmes à l’institut de socio-économie ISEOR Chercheur au LIRSA (CNAM, Fr)

 

Le management humain est mis d'entrée par Laurent Cappelletti comme le principal levier pour la performance de l’entreprise. En effet, les conflits avec les salariés, l’absentéisme, l’accident du travail sont des dysfonctionnements générateurs de coûts cachés insoupçonnés.

 

Cette prise de conscience du coût cachés invite le dirigeant à porter une attention particulière au management des ressources humaines. La forte mortalité des jeunes entreprises s’explique essentiellement par un manque de management.

 

Sans ce management au demeurant subtil, pas de fidélisation ! Le départ des collaborateurs formés par l’entreprise représente une perte nette de l’investissement tant sur leur intégration que sur leur formation. Ne pas fidéliser son collaborateur par un management approprié c’est prendre le risque qu’il quitte l’entreprise pour rejoindre un concurrent ou venir lui-même concurrencer son ancienne entreprise.

 

Un exemple avec un effet de levier monumental illustre bien l’impact d’un déficit de management :

Il s’agit d’évaluer l’impact d’un arrêt de travail d’un coiffeur salarié sur un effectif de deux dans le salon. Après un arrêt de six mois, le salarié s’est installé à son compte tout en siphonnant les clients de son ancienne entreprise. Ce dysfonctionnement de management humain implique le coût de l’arrêt de travail, le coût de la formation, le coût humain avec l’impact sur la santé du dirigeant et enfin une perte de clientèle.

 

Pour approfondir l’apport de Laurent Cappelletti vous trouverez de nombreuses communications sur le net dont celle qui suit en guise de synthèse :

 

L’attractivité du travail, la satisfaction sociale qu’il procure et la productivité qu’il secrète sont intimement liées. Il est possible d’améliorer de façon significative les trois au travers d’un mode de management de proximité en rupture avec celui anachronique de type taylorien ou plus exactement fayolo-taylorien, du nom des théoriciens du début du siècle dernier – le français Henri Fayol et l’américain Frederick Taylor – dont les idées promouvant un management dépersonnalisé fondé sur la procédure, la verticalité sans horizontalité et la séparation des tâches, ont durablement influencé, volontairement ou pas l’organisation du travail dans les entreprises et les organisations. Ce mode de management affecte les six leviers de la satisfaction au travail ou qualité de la vie au travail (QVT) :

  1. les conditions de travail tant physiques que psychologiques,
  2. l’organisation du travail,
  3. la communication-coordination-concertation et le sens au travail,
  4. la gestion du temps,
  5. la formation et l’évolution professionnelles,
  6. la mise en œuvre stratégique (en particulier stratégie de rémunérations et de répartition de la valeur économique créée).

Ces six leviers de la satisfaction au travail se révèlent être également ceux de la productivité durable et de l’attractivité du travail. Ces domaines doivent faire l'objet de négociations régulières en proximité entre le dirigeant et ses salariés dans les petites entreprises, le manager et les membres de son équipe dans les plus grandes, pour les adapter périodiquement au niveau recherché de satisfaction sociale. L’amélioration de ces leviers permet la réduction des coûts cachés – « cachés » dans le sens non pris en compte ou très imparfaitement par les systèmes d’information comptable (budgets, comptes de résultats, bilans). Cette réduction permet d’autofinancer les investissements faits en la matière. Nos recherches montrent qu’un euro investi en qualité du management en rapporte quatre, en moyenne, en surcroit de productivité. Ce texte revient sur les résultats de ces modes de management visant l’amélioration de la satisfaction au travail. Y voir plus clair sur ces résultats est une condition préalable pour mettre en place et diffuser ce mode de management mais pour ce faire, il faut disposer d’une méthode adaptée d’observation extra comptable.

 

Nous retiendrons qu’un euro investi dans le management rapporte quatre euros. Ce facteur quatre donne à réfléchir !

 

Laurent Cappelletti     

laurent.cappelletti@lecnam.net

 

 

 

2 – Aurélien Ferry Directeur du CNAM Entrepreneurs : à la conquête du nouveau monde ou comment interagissent les sphères du territoire, des acteurs et des valeurs

 

Aurélien propose de passer à l’économie du CO : co développement, co construction, coopération, cooptation, coworking, co engagement, co living, co voiturage

  • Cela permet l’émergence de solutions innovantes, de création de synergies, de construction de territoires augmentés et durables
  • Ceci dans des logiques de tiers lieux 
    • Premier lieu : domicile, sphère intime
    • Deuxième lieu : l’entreprise délimité par des murs, sphère professionnelle
    • Troisième lieu : ni domicile, ni entreprise, décloisonnement, entreprise n’est plus limité à des murs
  • La mutualisation pour une synergie
  • Il convient de professionnaliser les acteurs de l’accompagnement (facilitateurs, soft skills, accompagner des projets au stade gazeux et cristallisés, accompagnement humaine, émotion)
  • La responsabilité doit être collective notamment celle de la réussite)
  • Développer les outils d’intelligence collective.
  • Promouvoir les diplômes collectifs par l’attestation des compétences d’un groupe 

Nous observons plusieurs temps sociaux dans un seul temps physique avec une approche espace-temps

 

La monochronie : ligne du temps linéaire avec la logique du to do list ; temps séquentiel (passé, présent et futur) ; une chose après l’autre

 

La polychronie : qui n’est pas dans un rapport juxtaposé mais en même temps ; plusieurs espaces sociaux dans un seul temps physique ; On a plusieurs vies à vivre en même temps 

 

Approche des trois sphères : 

 

Territoire 

  • Couche naturelle (biodiversité, géographie, géologie, topographie, fôrets, des cours d’eau, des lacs, plaines, montagnes)
  • Ressources qui alimentent l’économie (agriculture, terres cultivables, sources d’énergie, tourisme)
  • Zone géographique (implantation, des frontières naturelles politiques, périmètre)

Acteurs 

  • Couche résidentielle (habitants, bassin de vie, aménagement du territoire, urbains, ruraux, périurbains, étudiants, demandeurs d’emploi, retraités)
  • Couche productive (industries, artisans, commerçants, agriculteurs, importation / exportation) 
  • Couche sociale (association, ESS, sportifs, culturels, tourisme et loisirs)
  • Couche institutionnelle (services publics, institutions, consulaires, acteurs de l’emploi et insertion)
  • Couche politique (collectivités, aménagement, politiques locales, mairies)

Valeurs

  • Savoir-faire locaux (artisanat, cuisine locale, régionale, techniques de production innovantes)
  • Infrastructures (places de marché, réseaux de distribution, parcs industriels)
  • -dentité culturelle (histoire, vécu, coutumes)

 

Le travail de recherche d’Aurélien Ferry s’inscrit dans une approche empirico inductive qu’il identifie au « bon sens paysan ».

 

Aurélien Ferry  

aurelien.ferry@lecnam.net

 

 

 

3- Françoise Bellesort Cairo fondatrice de TENYO : La plateforme qui recrée une agence de com' autour de vos besoins.

 

La vision de Françoise : Toutes les entreprises devraient avoir accès à des communicants de qualité, épanouis dans leurs métiers. Françoise a identifié le maillon manquant pour rendre la com' accessible à un coût raisonnable notamment pour les petites structures.

 

L’analyse du côté des entreprises : 

Les agences de com paraissent inaccessibles. Tout le monde est perdu car les métiers de la com' évoluent très vite et il est difficile de savoir à qui faire appel quand on n’est pas certain de son besoin La maîtrise des coûts est également difficile, tout autant que de faire une corrélation coût / qualité quand on travaille avec des freelances en com'.

Donc, faire appel à une agence c’est cher ! Aussi, les entreprises préfèrent passer par des freelances.

 

L’analyse du côté des freelances:

Les meilleurs talents sont en freelance, car ils fuient les agences. En effet, c’est plus rentable d’être indépendant quand on est bon. 

Mais quand ils se lancent, 80,4% des freelances citent les revenus non sécurisés et fluctuants comme l’un des inconvénients au statut, LE FREELANCING EN FRANCE (Étude statistique réalisée par Datastorm). Enfin, Les freelances ne veulent pas avoir à chercher leurs clients ; ils veulent juste faire leur métier, pas devenir des commerciaux.

 

Pourquoi est-ce le moment idéal pour lancer TENYO ? 

  • La culture : l’entreprenariat est la grande tendance, il y a de plus en plus de freelances. La com' est en plein boom, ce qui rend la lecture du marché d’autant plus difficile. D'ailleurs, “Les employés qui restent en CDI, sont ceux qui sont les moins compétents” Stéphane Mallard, 2018.
  • La RSE : les freelances souhaitent travailler avec des structures qui ont des valeurs fortes 
  • La technologie : l’IA est en train de révolutionner tous les secteurs d’activité, plutôt que de la considérer comme un risque de remplacement des travailleurs, les solutions qui l'aborderont comme outils pour amplifier la qualité des rendus seront celles qui tireront leur épingle du jeu ! 

En somme, nous sommes dans la configuration idéale pour faire sortir, la solution qui réussira à profiter de la manne de freelance sur le marché, pour accompagner les entreprises en leur donnant un accès rapide à des partenaires de qualité. Et cette solution, TENYO, va disrupter le marché de la com’. 

 

Pour créer TENYO, Françoise va utiliser la connaissance en communication et la puissance de l’IA afin de proposer une expérience de mise en relation et de conseil enrichie & accélérée en s'appuyant sur la puissance d'une plateforme de freelancing !

 

Le process TENYO se décompose en 3 étapes : 

  1. Identifier les problèmes de communication 
  2. Formaliser un plan d’action 
  3. Déployer le plan de communication avec l’équipe idéale, car elle aura été créée en fonction des problématiques spécifiques à chaque structure. 

TENYO c'est la plateforme qui recrée une agence de com autour de vos besoins ! 

 

La demande de Françoise est la mise en relation avec des investisseurs et des TPE/PME ou startups qui ont besoin de communiquer !

 

Françoise Bellesort Cairo

francoisecairo@fillesdepub.fr 

Tél. : 06 59 24 02 43 

 

 

 

4 – Max Danois CTO et Jules Baco CEO : AGOGO Réinventer l’audio,  la nouvelle industrie des enceintes

 

Leur devise : Agogo Bien plus qu’une enceinte.

 

Le projet de Max et Laurent se fait en autofinancement et consiste à développer en France des enceintes avec une valeur ajoutée qualitative. La finalisation du produit a été réalisée en 14 mois ; de février 2023 à avril 2024.

 

Pour les deux startupers l’avenir sonne bien. dans le meilleur des 3 mondes Musique Design et Innovation. Un optimisme à toute épreuve…

 

L’apport de la technologie de l'impression 3D ouvre des horizons infinis pour l'audio portable.

 

Cette technologie permet une personnalisation originale des enceintes avec une gamme potentiellement illimité qui se veut durable avec une qualité sonore.

 

Ils nous proposent les valeurs et les mots qui résonnent dans le projet AGOGO : Acoustique, Technologie, Musique, Design, Hifi, Sport, Entreprenariat, Culture, Sport, Argent, Musique, Apprentissage

 

Max et Jules nous ont fait apprécier la qualité de leur enceinte pendant le cocktail qui a suivi leur présentation.

 

Max Danois et Jules Baco

maxdanois@gmail.com   

Tel. :06 95 36 10 73

 

 

 

La soirée s’est clôturée autour d’un cocktail offert par la FEAE CNAM. C’est l’occasion de réseauter, d’échanger les cartes de visite pour bonifier le capital réticulaire de chacun et d’échanger sur les bons plans.

Merci au Cnam pour son accueil et merci à Laurent, Aurélien, Françoise, Max et Laurent pour vos présentations qui ont suscité de nombreux échanges, toujours sources d’enrichissement.

Prochaine réunion du Club des Entrepreneurs en novembre.2024.

 

Vos dévoués :  Jean-Marie Estève IDPE et Sylvie Vidal

 

Photo soirée club des entrepreneur 030424

 


 

 

 

 

 
Dernière modification : 28/01/2018